Solaire Diffusion

Liaisons et isolation

Comment choisir et réaliser les liaisons ?

Nous vous proposons plusieurs solutions, et les critères de choix en fonction de votre chauffe-eau solaire :

la liaison solaire bitube ou monotube en flexible inox annelé, dont vous trouverez plusieurs variantes sur la page de ce lien : ce sont généralement les plus faciles à installer. Choisissez la longueur de tuyau flexible qui vous convient, si vous avez un doute sur le diamètre ( fonction du nombre de panneaux et de la longueur), n’hésitez pas à nous contacter par email ou téléphone.

Vous pouvez ensuite recouper le tuyau en inox annelé à la longueur qui vous convient, grâce à un coupe-tube pour cuivre, ou plus facilement grâce à ce mini coupe-tube outil pratique, mais pas forcément destiné à un usage intensif. Bien sûr, on dégage l’isolant de la zone de découpe au cutter avant.

Le fil de sonde est inclus dans tous les bitubes.

Leur avantage par rapport au bitube Cuivre : une facilité de mise en oeuvre qui fait gagner un temps impressionnant et selon le cas évite l’utilisation de cintreuses.

L’isolant des tuyaux est protégé d’une gaine étanche et surtout résistant aux UV et aux oiseaux (ils aiment parfois la mousse pour finir les nids). Le fil de sonde est inclus.

Produits européens.

Ils se montent avec des raccords inox classiques ou avec des raccords olive ou raccords à compression, pour raccord au choix : sur du cuivre, sur un raccord mâle ou femelle.

A proscrire dans les installations en auto-vidangeable en raison des rétentions d’eau dans les fonds d’anneaux, et à éviter pour les gros débits/grandes longueurs en raison des pertes de charge dans le tuyau en raison des anneaux, qui créent des turbulences.

Impératif en cas de conduite enterrée, mais il faudra le passer dans une gaine, sinon la mousse s’écrasera et perdra sa capacité d’isolation.

La liaison solaire bitube cuivre : fabriquée par Armacell en Allemagne, elle est aujourd’hui sensiblement au même prix que la précédente. Ce tuyau bitube cuivre est isolé haute température, et, comme le précédent, il est doté d’un fil de sonde. La principale différence avec la précédente est qu’elle se prête moins aux forts rayons de courbure : il ne faut pas plier le tuyau cuivre, seulement le courber. Les courbes peuvent se faire ‘sur la jambe’, et par petites pressions successives le long de la partie à courber, le rayon de courbure sera de l’ordre de 20 cm ou plus. Pour les distances importantes, et pour les installations de chauffage, il ne faut pas hésiter à prendre du DN 18, le fluide circulera mieux dans un tube lisse que dans de l’inox DN20 ou 25. Nos raccords à compression permettent de les utiliser sans soudure côté panneaux, ou à visser mâle ou femelle.

A mon avis : vous choisirez cette solution pour les chauffe-eau solaires auto-vidangeables ou si vous êtes un amoureux du cuivre.

– le flexible inox en monotube nu, et l’isolant solaire ou chauffage : un moins cher, plus facile à manipuler, un peu plus de travail pour la mise en place : la finition est un peu moins facile à faire en intérieur. L’isolant solaire est à utiliser à l’extérieur et à proximité des panneaux, sur des chauffe-eau, on peut utiliser sans problème de l’isolant chauffage dès que l’on s’éloigne des panneaux (attention en cas de stagnation non gérée, la température monte et lors vaporisation les températures montent aussi en s’éloignant des panneaux)  et que l’on est en intérieur. La solution économique, rarement retenue par les pros. Pour les raccords, voir plus haut.

A proscrire en cas de conduite enterrée. Avec les nouveaux tarifs de monotube isolé, l’intérêt de cette solution économique diminue.

Le truc de montage : Commencez par les panneaux, pour éviter d’avoir à faire éventuellement un raccordement extérieur, puis allez jusqu’à la station solaire. Ainsi vous couperez une partie côté panneau en fonction de la position d’entrée en toiture, puis une fois, au bout, exactement ce qu’il faut. Les chutes seront alors plus longues et réutilisables entre le groupe de transfert solaire et le ballon.

Fignolez l’isolation au niveau des panneaux, je conseille souvent une longueur d’isolant en épaisseur 13, diamètre 22 et un ruban adhésif solaire, ce qui permet en plus d’éviter les infiltrations éventuelles d’eau (généralement, on part des panneaux vers le haut pour entrer sous la toiture en montant, mais si l’on est forcé de descendre, il faut être prudent). Côté intérieur, vous pourrez vous adapter sans risque d’infiltration d’eau.

Et le PER, moins cher, ou le plymouth (tuyau d’alimentation d’eau en polyéthylène) , moins cher et costaud ? deux retours d’information au cours de l’année 2013 qui permettent de prendre position : en quelques mots, ça marche bien tant qu’il n’y a pas de problème ! Le PER est donné pour résister à 90° généralement. Même si le fonctionnement avec du glycol à 40% n’est pas garanti, cela ne semble pas poser de problème. La proximité immédiate des panneaux était bien sûr évitée avec tous type de panneaux, car la température de stagnation est supérieure à la température maximale de tenue du PER et du plymouth.

Mais cette apparemment bonne idée ne résiste pas à la ‘vraie vie’ : en cas de coupure de courant (volontaire ou involontaire dans la journée), si l’on a des panneaux à revêtement sélectifs et même des panneaux peint, il y a de fortes chances d’être en situation de vaporisation du glycol dans les capteurs. Cette vaporisation se passe à haute température, au delà de 100° (la température de stagnation de nos panneaux peints est de 140°, celle de nos panneaux Tinox de 203°), en raison de la pression du circuit, elle est rapide et un train du fluide brûlant puis de la vapeur cheminent alors dans les tuyaux, jusqu’à plusieurs mètres des panneaux. Bien sûr, la hausse de pression dûe à la vaporisation ( pas plus de 6 bars en raison du vase d’expansion et de toutes manières de la soupape de sécurité) n’améliore pas la situation. Selon les cas qui nous ont été rapportés : pour le PER, les raccords lâchent en premier et le système fuit rapidement et de manière importante, pas sympa quand on a juste coupé l’alimentation électrique 1/4 d’heure pour modifier le réseau; pour le plymouth, il s’agit d’une coupure de courant, le plymouth enfle, une hernie se forme, qui devient poreuse.

Ces deux cas étaient des chauffages, réalisés avec des panneaux à revêtement sélectif, l’un avec nos panneaux, l’autre non, il s’agissait de systèmes à circulation forcée.

Peut-être que dans des systèmes thermosiphon ou auto-vidangeables, la situation est moins critique, néanmoins, il faut être conscient qu’on s’amuse près de la ligne blanche.

Notre avis : PER et Plymouth à éviter absolument.

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