Solaire Diffusion

Conseils pour la VMC

Votre maison est déjà équipée d’une VMC Simple flux ? ou pas. D’où nous vient ce besoin moderne? Voyez ici.

Si vous vivez bien sans VMC du tout, la question se pose d’en installer une : une aération rapide et totale de l’habitation en hiver peut sans doute vous procurer un air sain, surtout si le volume par habitant est important, dans ce cas, ne rien faire est une option très économique. Sinon, lisez la suite.

Si la VMC double flux devient une nécessité au regard des nouvelles règlementations, thermique, il existe néanmoins une variante qui peut s’avérer très pratique : la VMC hygroréglable suffit à répondre aux exigences de la norme RT 2012 par exemple sur le pourtour méditerranéen. Cela ne veut pas dire qu’il faut ce contenter de cette solution aujourd’hui acceptée, et mise en avant par certains constructeurs car facile à installée et moins coûteuse qu’une double flux. Ce qui peut encore s’interpréter autrement : dans ces régions, il n’est peut-être pas nécessaire de s’équiper d’une VMC à haut rendement, une VMC double flux ‘classique’  donnera un résultat très acceptable : la VMC double flux économique dispose d’un échangeur à flux croisés donne un rendement de l’ordre de 70% contre 92% pour la VMC haut rendement.

D’où provient la variabilité du rendement des VMC :

– la première chose a savoir est que les rendement annoncés sont aujourd’hui des rendements normalisés (qui comportent donc un certain nombre d’heures à haute vitesse, le reste à basse vitesse). Le rendement à haute vitesse est inférieur, le rendement à basse vitesse est supérieur aux valeurs annoncées.

– l’élément influant sur le rendement est l’échangeur : il est assez facile de fabriquer un échangeur à flux croisés, mais ces échangeurs n’ont pas un rendement élevé. Les échangeurs à flux inversés sont eux d’une efficacité beaucoup plus grande, d’où le rendement nominal de 92%,

– d’autres éléments interviennent dans le rendement de votre installation, qui ne sont pas déterminées par l’échangeur : les gaines utilisées, qui peuvent être ou non isolées, et cheminer en zone hors gel ou non.

Deux exemples : on souhaite 20° dans la maison.

  • s’il fait 10° dehors, avec une VMC simple flux, on fait rentrer de l’air à 10°, avec un VMC DF à flux croisés, l’air rentre à 17° et avec une VMC DF à haut rendement, l’air rendre à 19.2°,
  • s’il fait 0° dehors, avec une VMC simple flux, on fait rentrer de l’air à 0°, avec un VMC DF à flux croisés, l’air rentre à 14° et avec une VMC DF à haut rendement, l’air rendre à 18.4°,

Vu les débits imposés par les normes (120m3/heure  minimum pour une habitation de 6 pièces, 35 m3/heure pour une pièce), la question vaut d’être posée.

Outre le renouvellement d’air, par la circulation d’air qu’elles génèrent, les VMC double flux améliorent aussi le confort de la maison en répartissant la chaleur entre les pièces de la maison. Certains voient cet avantage comme un critère important de décision.

Un exemple ‘économe’ : un client en Isère a fait une maison bois très bien isolée. Il a installé un puits canadien en amont de sa VMC double flux et à la sortie de la VMC, il a installé une batterie (radiateur) qui puise son énergie dans le haut du chauffe-eau solaire via l’échangeur haut de son ballon de 300 l double échangeur (je le lui avais déconseillé…). Il passe son deuxième hiver et au plus froid il manque 0.2 ° à l’air entrant, qu’il récupère en puisant l’énergie dans son ballon d’eau chaude. L’appoint est fait via la résistance électrique du chauffe-eau, 2kW. Il reste très faible, sa note d’électricité est très raisonnable.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires